Il y a deux ans, Gaëtan et moi sommes allés au Festival de Montier… Nous en sommes revenus de belles images plein les yeux. Mais les plus belles de toutes, nous les devions aux grues, découvertes au milieu d’un brouillard à couper au couteau, en bord de route, en arrivant de bon matin. Depuis deux ans, nous piaffions de retourner au bord du Der, non plus pour les expos certes très belles mais pour ces visiteuses que nous avions trop peu vues. Et nous y sommes retournés, ce weekend. Evidemment, tout n’y était pas : exit le brouillard. Pas trop de soleil non plus. Et bien que nombreuses (43700 au comptage de la LPO dimanche…), elles nous ont donné l’impression d’être moins nombreuses, plus distantes… Mais le rituel du lever et du coucher, les rencontres dans la campagne environnante et avec leurs voisins de séjour (mention spéciale pour le si vif martin-pêcheur…) nous ont fait lever tôt et bien occupés pendant deux jours ! Dernier réveil à 5h30 : ça pique mais retrouver leurs cris, leur vol dans les premières lueurs de l’aube vaut bien quelques nuits courtes !! Vous aimez le spectacle « Son et lumière » du brame chaque automne ? Vous allez adorer la migration des grues cendrées !!